mercredi 29 juillet 2009

Devenir riche

Blog sur comment devenir riche : http://devenirriche.blogspot.com/

Deux articles : http://devenirriche.blogspot.com/2007/02/la-regle-dor-pour-devenir-riche.html

http://devenirriche.blogspot.com/2008/12/meilleures-ventes-livres-riche-argent.html

"

La règle d'or pour devenir riche

Par Jean-Jacques Hénin le samedi 24 février 2007

La principale règle à connaître pour devenir riche ne vous sera pas enseignée à l'école. La formule magique pour devenir riche ne vous sera pas fournie dans un magazine. Tout simplement parce que si cette règle vous est transmise, vous rapporterez beaucoup moins à l'Etat et à la société de consommation. Notre société de consommation a besoin de gens qui gagnent de l'argent et qui dépensent, pour savoir comment payer moins d'impôts sur le revenu par exemple. Seuls les millionaires et les milliardaires appliquent cette règle, pourtant cette règle est très simple :

Pour devenir riche, minimisez vos revenus réalisés et maximisez vos revenus non réalisés.

En d'autres termes, ce ne sera pas très efficace de dépenser votre temps et votre énergie à augmenter votre salaire : vous payerez plus d'impôts et dépenserez plus, pour montrer que vous gagnez beaucoup d'argent. D'autant que si vous changez de tranche d'imposition, vous risquez au final d'avoir moins d'argent que l'année précédente. Vous serez plus efficace si vous faîtes fructifier votre patrimoine non taxable. Par exemple, les sommes présentes sur une assurance-vie en unités de compte ne sont pas du tout taxées tant que vous n'utilisez pas cet argent. Vos revenus réalisés, c'est l'argent que vous avez touché. Vos revenus non réalisés, ce sont les revenus que vous avez gagné, mais pas encore touché.

Imaginons que votre salaire se monte à 200 000 euros cette année. Vous allez être imposés à 40%. Imaginons à la place que vous fassiez fructifier votre assurance-vie en unités de compte jusque l'équivalent de 200 000 euros. Vous paierez 0% d'impôts tant que vous ne sortez pas cet argent. Tant que cette somme ne se concrétise pas en euros. Gagner facilement 40% de plus, cela vous aidera à devenir riche. Si votre patrimoine dépasse les 760 000 euros, bien sûr vous payerez l'ISF. Mais il n'est en moyenne que de 1%. 1,8% au maximum si vous possédez plus de 15 millions d'euros.

Vous voulez devenir financièrement indépendants ? Ne soyez pas, ne rêvez pas de devenir, un grand dépenseur avec de haut revenus, cela sacrifierait votre indépendance financière. Développez vos revenus non taxables, les actions que vous détenez, vos fonds en unités de compte, la valeur de votre entreprise, ... Les personnes riches payent très peu d'impôts, même pas 1% de l'argent dont elles disposent, parce qu'elles savent appliquer cette règle."

"

"

devenir plus riches"> Le top 10 des meilleures ventes de livres pour
devenir plus riches

Par Jean-Jacques Hénin le vendredi 12 décembre 2008

Vous lisez régulièrement sur ce blog les critiques des livres que j'ai aimés et dont je pense que la lecture pourrait vous être très bénéfique pour devenir plus riches. Ces critiques représentent mon point de vue. Les commentaires que les lecteurs laissent sur ces articles complètent mon avis pour vous aider dans vos choix. Mais quoi de mieux que le classement des meilleurs ventes de ces livres pour connaître ceux qui sont les plus populaires ? Peu de chance de lire un livre que finalement vous aurez du mal à terminer si vous savez qu'une majorité de personnes l'ont aimé. Grâce aux quelques statistiques dont je dispose sur le blog, voici le classement des livres ayant fait l'objet d'une critique et que les lecteurs du blog ont le plus acheté. Le vrai classement des lecteurs en quelques sortes.

N° 1. Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent de Stephen Covey. Les 7 habitudes que vous devez développer, les unes après les autres, afin de réussir tous vos projets. Lire la critique complète.

N° 2. Réfléchissez et devenez riche de Napoleon Hill. Une méthode réalisée avec les 500 plus grosses fortunes américaines pour apprendre à quoi vous devez penser pour devenir riche comme eux. Lire la critique complète.

N° 3. The Millionaire Next Door: The Surprising Secrets of America's Wealthy de Thomas J. Stanley. Une étude universitaire détaillée sur les millionnaires américains. Vous serez très surpris de découvrir qu'ils ne sont pas différents de vous à la base et que vous pouvez vous aussi devenir un millionnaire. Lire la critique complète.

N° 4. Comment se faire des amis de Dale Carnegie. L'art de se lier avec les autres en toute sincérité dans tous les aspects de votre vie. Car il n'y a pas de réussite dans la vie sans les autres.

N° 5. S'organiser pour Réussir : Getting Things Done (méthode GTD) de David Allen. Une méthode pour réussir à vous organiser et devenir beaucoup plus productif sans stress. Lire la critique complète.

N° 6. Never Eat Alone: And Other Secrets To Success, One Relationship At A Time de Keith Ferrazzi. Un guide complet pour construire de vraies relations dans votre travail, en aidant les autres, qui vous aideront en retour dans votre réussite. Lire la critique complète.

N° 7. Comment je suis devenue rentière en 4 ans d'Elise Franck. Les explications détaillées d'Elise Franck sur la méthode qu'elle a utilisée pour devenir rentière en 4 ans en investissant dans l'immobilier à Paris. Lire la critique complète.

N° 8. Découvrez vos points forts dans la vie et au travail avec le détecteur de talents StrengthsFinder de Marcus Buckingham. En découvrant vos points forts, vous saurez quelle valeur vous pourrez apporter aux autres, pour laquelle ils seront prêt à vous payer cher. Vous apprendrez dans quels domaines vous avez les meilleures chances de succès.

N° 9. L'art de se lancer : Le guide tout terrain pour tout entrepreneur de Guy Kawasaki. Guy Kawasaki est un multi-entrepreneur célèbre aux Etats-Unis. Il vous livre son retour d'expérience afin de réussir vous aussi à créer votre entreprise.

N° 10. Tout le monde mérite d'être riche : Ou tout ce que vous n'avez jamais appris à l'école à propos de votre argent d'Olivier Seban. Les règles à appliquer pour prendre les bonnes décisions avec votre argent.

Note importante : lorsque vous cliquez sur le lien d'un des livres depuis ce blog et que vous arrivez sur amazon.fr, une petite commission est reversée au blog. C'est un bon moyen de le soutenir si vous pensez que le blog vous a apporté quelquechose, sachant que vous ne payez pas plus cher votre livre que si vous étiez allés directement sur amazon.fr de vous-mêmes. Une contribution gratuite et appréciée.

De mon point de vue, ces livres peuvent vraiment vous booster dans vos projets, qu'il s'agisse pour vous de devenir plus riche grâce à ce projet ou non. Apprendre et développer vos capacités à gagner plus d'argent est primordial, encore plus en temps de crise. Ces livres constituent également une excellente idée de cadeau pour votre entourage car ils ont le pouvoir de procurer des impacts dans leur vie quotidienne. Même pour de petits cadeaux car certains coûtent moins de 5 euros. Auriez-vous d'autres livres à recommander pour devenir plus riche ? Quels livres seraient parfaits pour de petits cadeaux à vos proches, de votre point de vue ?

A lire également :

- "Your money or your life" de Joe Dominguez et Vicki Robin
- "Personal Development for Smart People" de Steve Pavlina
- Qui d'autre veut passer son Personal MBA en français ?"

Créer un site d'E-commerce

Les conseils de Michel de Guilhermier...

http://micheldeguilhermier.typepad.com/mdegblog/2009/06/objectif-ultime-chercher-un-mod%C3%A8le-sain-%C3%A0-la-rentabilit%C3%A9-p%C3%A9renne-.html

"

Objectif Ultime : Chercher un Modèle Sain à la Rentabilité Pérenne !

Petit post rapide, mes journées sont actuellement très longues et bien occupées, j'ai 5 ou 6 dossiers importants sur mon bureau sur lesquels je dois avancer avant mon départ en vacances en juillet, histoire de partir vraiment serein, avec la satisfaction du devoir accompli !

L'un de ces dossiers s'est d'ailleurs officiellement clôturé hier...mais comme je l'écrivais ("such a hard work now, trying to compensate for the irresponsibility, stupidity and cowardness of others"), il ouvre un autre chantier, vraiment délicat...

Je discutais hier avec un ami entrepreneur, il possède une jolie boite e-commerce, plusieurs millions de chiffre d'affaires...mais il est à peine rentable. Et s'il l'est, c'est encore grâce à une structure de coûts fixes "à l'arrache", c'est à dire qu'il ne se paye pas beaucoup et emploie beaucoup de stagiaires ! En d'autres termes, s'il croit et s'il survit, il n'a pas encore un modèle sain et pérenne.

Combien ça vaut actuellement pour moi : je vais être clair : pas grand chose !

Au delà des règles (multiple d'EBIT, coefficient de CA, etc), et des moyennes, si une société vaut toujours simplement le prix qu'accepte un acheteur de la payer (principe valable pour tout actif en fait) et s'il y a quelques années il se trouvait des gens prêt à payer une fortune pour acheter une "masse de chiffre d'affaires", une "part de marché" ou une "présence internationale" en e-commerce, on est revenu aujourd'hui à des principes plus sains : une société e-commerce vaut comme pour les autres, en fonction de ce qu'elle pourra dégager comme bénéfices demain.

Et, de fait, on sait aussi que la plupart des sociétés e-commerce ne sont que peu, très peu, voire pas du tout rentable. Certes, j'en connais qui affichent de très belles progressions et des CA enviables (ie autour de 15M€), qui sont invités dans moultes conférences et qui paradent, mais qui dans le même temps dégagent des pertes très importantes (ie 3-4M€).

Premier message que je voudrais faire passer : il est très facile en e-commerce d'afficher de fortes croissances et de faire du chiffre d'affaires. Il suffit d'avoir de l'argent ! Vous arrosez en e-marketing pour être bien visible, au besoin vous cassez les prix, et voila. Pour récolter l'argent, vous prenez un leveur, qui sait et trouver les mots pour faire rêver et trouver les VCs qui à un instant t veulent rêver et/ou qui ont des capitaux à investir. Le leveur lui, ce qu'il veut, c'est toucher sa commission, et plus vous levez plus il sera heureux (6% de 8M€ c"est mieux que 6% de 3M€) ! Peu importe si vous affichez des pertes, l'important pour lui est de vendre le dossier. Un leveur m'a bien dit une fois "tu sais Michel, on se fout du modèle, ce qui compte c'est de le vendre"... Et pour de petites sommes, la loi TEPA introduit à mon sens un vrai biais économique dont profite les entrepreneurs.

La seule chose qui doit compter amis entrepreneurs est la qualité du modèle économique. Chercher à grossir le plus possible et le plus vite possible au détriment de la rentabilité relève à mon avis - dans la plupart des cas - plus de la névrose que d'une saine attitude business. Jouer à celui qui a la plus grosse était valable dans les cours de récré, plus maintenant.

Cet ami plus haut me demandait s'il valait mieux qu'il cherche encore à grossir pour atteindre une "taille critique" ou s'il devait plutôt travailler ses marges en réduisant éventuellement son CA ? Mais c'est bien entendu cette 2ième approche qui est valable et créatrice de valeur. Il faut d'abord travailler son modèle, développer le chiffre qui assure de façon pérenne de bonnes marges (et expliquer pourquoi c'est le cas), plutôt que de faire la course au CA et de prendre n'importe quel chiffre.

Amis entrepreneurs, un seul conseil, ne cherchez pas à faire la course au chiffre, passez surtout du temps à fine-tuner votre modèle pour le caler sur une rentabilité pérenne.

Parfois la notion de taille critique a effectivement un sens, il faut devenir énorme pour commencer à gagner de l'argent, et en devenant énorme on crée de véritables barrières à l'entrée, d'où un bon modèle en effet. Oui, ce cas existe, mais 2 choses :

- Il est à mon sens très rare. A savoir qu'avec un bon modèle on gagne déja de l'argent assez vite, ou bien on voit très vite quand et combien on va en gagner.


- Et le "énorme" je le fixe à plusieurs centaines de millions d'€, au minimum. Et pour arriver à plusieurs centaines de millions d'€ de CA, il va en falloir des investissements les amis, il va en falloir des compétences manageriales, il va en falloir des systèmes de contrôle. Certes, vous pourrez toujours tomber sur un fou qui vous achète à 2 doigts du dépôt de bilan, ça c'est vu dans l'e-commerce français, mais ne compter que sur la chance n'est pas vraiment une attitude raisonnable dans les affaires.

Non, définitivement, le plus important est de se trouver rapidement un bon modèle rentable, et après, c'est "the snowball effect" de Warren Buffet, le modèle se déroule, devient de plus en plus rentable, de plus en plus solide."

mardi 28 juillet 2009

Comment ils sont devenus riches à 20 ans

http://www.lefigaro.fr/votrepatrimoine/2008/03/11/05010-20080311ARTFIG00437-comment-devenir-millionnaire-avant-d-avoir-ans.php

"

Comment ils sont devenus riches à 20 ans

Melanie Lindner
18/03/2008 | Mise à jour : 08:14
| Commentaires 1 | Ajouter à ma sélection

Pendant que leurs copains étaient dehors à faire des bêtises, ces jeunes talents faisaient de l'argent.

Toujours en quête des secrets des réussites d'entreprises, nous nous sommes penchés sur les sources d'inspiration de cinq jeunes prodiges qui ont bâti des entreprises d'une valeur d'un million de dollars avant l'âge de 20 ans. Si certains se sont associés avec des amis, des frères et sœurs et des mentors, d'autres ont fait le travail seuls. Trois d'entre eux sont originaires des États-Unis et les deux autres sont britanniques. Ils ont tous commencé à l'âge de 15 ans ou plus jeunes, et l'un d'entre eux avait même moins de 10 ans. Leur dénominateur commun : un sens des affaires hors du commun et une incroyable envie de faire de leurs idées une réalité.

» En images : Les entreprises des (très) jeunes qui ont réussi (Forbes.com)

» Diaporama : Comment gagner de l'argent en ligne

» Diaporama : Comment garder vos millions en 2008

» Diaporama : Comment prendre sa retraite quand on est millionnaire

» Diaporama : Comment se faire un copain millionnaire (ou milliardaire)

Tandis que quatre des cinq petits génies faisaient des affaires en or sur Internet, Fraser Doherty faisait les choses à l'ancienne. En 2002, à l'âge de 14 ans, Fraser Doherty a commencé à faire des confitures en utilisant les recettes de sa grand-mère dans la cuisine de ses parents à Édimbourg, en Écosse. Les voisins et les amis de leur église en raffolaient. Grâce au bouche à oreille, Fraser Doherty a commencé à recevoir des commandes plus vite qu'il ne pouvait les produire à la maison. Il a donc consacré du temps à une usine agroalimentaire de 200 personnes plusieurs jours par mois.

Se laisser guider par son instinct

À l'âge de 16 ans, Fraser Doherty a quitté l'école (avec la bénédiction de ses parents) pour se consacrer à ses confitures à plein temps. Début 2007, le supermarché britannique haut de gamme Waitrose a contacté Fraser Doherty, espérant pouvoir vendre ses produits Superjam dans ses magasins. En l'espace de quelques mois, des pots de confiture Superjam ont fait leur apparition dans les rayons de 184 magasins Waitrose, hissant ainsi Fraser Doherty et son activité vers de nouveaux sommets.

Fraser Doherty a emprunté 9000 $ à une banque pour couvrir ses frais généraux et davantage de temps d'usine afin de produire trois parfums : myrtille et cassis, rhubarbe et gingembre, airelle et framboise. Tesco a fait de même, mettant en rayon les produits de Fraser Doherty dans 300 magasins du Royaume-Uni. Le mois de mars verra le lancement de Superjam dans les Tesco irlandais.

L'an dernier, Superjam a enregistré un chiffre d'affaires de 750000 $ et s'apprête à doubler ce chiffre en 2008 (environ 50000 pots par mois). Basé sur un multiple d'évaluation raisonnable égal à une fois les recettes - le fabricant de confitures J.M. Smucker vaut un multiple de 1,2 fois ses ventes - l'unique action participative de Fraser Doherty vaut environ 1 à 2 millions de dollars.

Pas mal pour un jeune homme de 19 ans. Le conseil de Fraser Doherty aux autres jeunes entrepreneurs : «Adoptez une attitude d'aventurier et savourez le voyage.»

Coup double

Cameron Johnson a vraiment pris cette perspective à cœur: il n'a cessé d'enchaîner les succès. En 1994, alors qu'il était âgé d'à peine 9 ans, Cameron Johnson a créé sa première entreprise chez lui en Virginie, en faisant des invitations pour une fête organisée par ses parents. À l'âge de 11 ans, Cameron avait déjà économisé plusieurs milliers de dollars en vendant des cartes de vœux. Il a appelé son entreprise Cheers and Tears.

Mais ce petit gars ne s'est pas arrêté là. À l'âge de 12 ans, Cameron a proposé la somme de 100 $ à sa petite sœur en échange de sa collection de 30 Ty Beanie Babies qui étaient très en vogue à l'époque. Le jeune entrepreneur a rapidement multiplié cette somme par 10 en vendant les poupées sur eBay. Pressentant un fort potentiel, il a contacté Ty et a commencé à acheter les poupées en gros dans le but de les revendre sur eBay et sur son site web Cheers and Tears.

En moins d'un an, Cameron a gagné 50000 $ ce qui lui a permis de se lancer dans son nouveau projet, My EZ Mail, un service qui envoyait des e-mails à un compte particulier sans révéler les informations personnelles du destinataire. Il a embauché un programmeur pour concrétiser son idée et, en l'espace de deux ans, My EZ Mail générait près de 3000 $ par mois en recettes publicitaires.

Être intrépide

Mais Cameron Johnson ne comptait pas en rester là. En 1997, il s'est associé à deux autres entrepreneurs adolescents, Aaron Greenspan et Tom Kho, afin de créer une société de publicité en ligne appelée Surfingprizes.com, qui fournissait des publicités déroulantes dans la partie supérieure des navigateurs Internet des utilisateurs. Ceux qui téléchargeaient le logiciel recevaient 20 cents par heure (une minuscule fraction de la valeur destinée à l'annonceur) pour la gêne occasionnée par l'apparition de publicités sur leur écran d'ordinateur.

Les jeunes garçons ont utilisé une stratégie pyramidale classique pour étendre leurs services. Les utilisateurs qui parvenaient à inciter un nouveau client à utiliser Surfingprizes.com récoltaient 10% des recettes horaires de cette nouvelle personne.

Mais Cameron et ses partenaires ne se contentaient pas de vendre un logiciel, ils tenaient à avoir une part de ces juteuses recettes publicitaires également. Leur solution : s'associer avec des sociétés telles que DoubleClick, L90 et Advertising.com qui pourraient vendre les publicités pour eux. Au titre des contrats, les parties prenantes intermédiaires récupéraient 30% de toute recette publicitaire vendue, tandis que les trois jeunes garçons se répartissaient les 70% restants, dont ils utilisaient une partie pour payer ces frais de référencement.

«J'avais 15 ans et je recevais des chèques d'une valeur comprise entre 300000 $ et 400000 $ par mois», déclare Cameron Johnson. À l'âge de 19 ans, il a vendu le nom de la société et le logiciel (mais pas la base de données clients) à un acheteur non divulgué. Cameron Johnson ajoute, «Avant d'obtenir mon baccalauréat, mes actifs totalisaient déjà plus d'un million de dollars.»

Aujourd'hui, à tout juste 23 ans et avec d'autres projets en tête, Cameron Johnson consacre son temps à faire des discours et à assurer la promotion d'un nouveau livre. «Allez-y, foncez!» conseille-t-il. «N'ayez pas peur des refus. N'ayez pas peur de demander.»

S'en tenir à son idée

À l'âge de 15 ans, Catherine Cook et son frère Dave, 17 ans, en feuilletant le journal de l'année de leur lycée, ont eu l'idée de développer une version interactive gratuite en ligne. En 2005, ils ont convaincu leur grand frère Geoff, lui-même entrepreneur web en plein essor, d'investir la somme de 250000 $ et de son temps pour les aider à lancer MyYearbook.com, un site de networking social basé à Skillman (New Jersey).

Peu de temps après, les Cook ont fusionné avec Zenhex.com, un site reposant sur des publicités où les utilisateurs postent toute une gamme de quizz faits maison : ils ont ainsi plus que doublé le nombre de consultations de leur site. Mais lorsqu'ils ont essayé de se développer encore davantage, ils ont rencontré quelques obstacles. Les investisseurs potentiels voulaient délocaliser le siège social de la société à New York (les Cook voulaient rester où ils étaient). Ils voulaient également que les publicités apparaissent sur les pages de profil personnel des utilisateurs (mais pas les Cook).

Des sommes à sept chiffres

Heureusement que les Cook s'en sont tenus à leur idée. En 2006, MyYearbook a permis de récolter 4,1 millions de $ pour des sociétés telles que U.S. Venture Partners et First Round Capital. Depuis, le site a attiré des annonceurs tels que Neutrogena, Disney et ABC. Il compte désormais 3 millions de membres à travers le monde et enregistre des ventes annuelles à «sept chiffres» affirme Catherine. Comment être compétitif dans un secteur dominé par MySpace et Facebook ? Trouver une niche de marché. «[Notre site] est spécifiquement destiné aux lycéens et nous écoutons attentivement les suggestions de nos membres,» explique Catherine.

Alors que les Cook se refusent à évoquer la valeur de leur participation dans l'entreprise, un investisseur de MyYearbook (qui a accepté de parler à la seule condition de demeurer anonyme) déclare que la part des Cook vaut «largement plus de 1 million de dollars.» Des sommes à sept chiffres représentent énormément d'argent pour n'importe qui, sans parler d'un adolescent. Pourtant, malgré leur grisante réussite, tous ces jeunes battants semblent garder leur âme d'enfant. «Je ne conduis pas des voitures de luxe» affirme Fraser Doherty. «Tout ce qui m'intéresse, c'est l'aventure.»"

Mon premier million

http://www.monpremiermillionsurinternet.com/

Un nouveau guide à commander.