mardi 28 juillet 2009

Comment ils sont devenus riches à 20 ans

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Comment ils sont devenus riches à 20 ans

Melanie Lindner
18/03/2008 | Mise à jour : 08:14
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Pendant que leurs copains étaient dehors à faire des bêtises, ces jeunes talents faisaient de l'argent.

Toujours en quête des secrets des réussites d'entreprises, nous nous sommes penchés sur les sources d'inspiration de cinq jeunes prodiges qui ont bâti des entreprises d'une valeur d'un million de dollars avant l'âge de 20 ans. Si certains se sont associés avec des amis, des frères et sœurs et des mentors, d'autres ont fait le travail seuls. Trois d'entre eux sont originaires des États-Unis et les deux autres sont britanniques. Ils ont tous commencé à l'âge de 15 ans ou plus jeunes, et l'un d'entre eux avait même moins de 10 ans. Leur dénominateur commun : un sens des affaires hors du commun et une incroyable envie de faire de leurs idées une réalité.

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Tandis que quatre des cinq petits génies faisaient des affaires en or sur Internet, Fraser Doherty faisait les choses à l'ancienne. En 2002, à l'âge de 14 ans, Fraser Doherty a commencé à faire des confitures en utilisant les recettes de sa grand-mère dans la cuisine de ses parents à Édimbourg, en Écosse. Les voisins et les amis de leur église en raffolaient. Grâce au bouche à oreille, Fraser Doherty a commencé à recevoir des commandes plus vite qu'il ne pouvait les produire à la maison. Il a donc consacré du temps à une usine agroalimentaire de 200 personnes plusieurs jours par mois.

Se laisser guider par son instinct

À l'âge de 16 ans, Fraser Doherty a quitté l'école (avec la bénédiction de ses parents) pour se consacrer à ses confitures à plein temps. Début 2007, le supermarché britannique haut de gamme Waitrose a contacté Fraser Doherty, espérant pouvoir vendre ses produits Superjam dans ses magasins. En l'espace de quelques mois, des pots de confiture Superjam ont fait leur apparition dans les rayons de 184 magasins Waitrose, hissant ainsi Fraser Doherty et son activité vers de nouveaux sommets.

Fraser Doherty a emprunté 9000 $ à une banque pour couvrir ses frais généraux et davantage de temps d'usine afin de produire trois parfums : myrtille et cassis, rhubarbe et gingembre, airelle et framboise. Tesco a fait de même, mettant en rayon les produits de Fraser Doherty dans 300 magasins du Royaume-Uni. Le mois de mars verra le lancement de Superjam dans les Tesco irlandais.

L'an dernier, Superjam a enregistré un chiffre d'affaires de 750000 $ et s'apprête à doubler ce chiffre en 2008 (environ 50000 pots par mois). Basé sur un multiple d'évaluation raisonnable égal à une fois les recettes - le fabricant de confitures J.M. Smucker vaut un multiple de 1,2 fois ses ventes - l'unique action participative de Fraser Doherty vaut environ 1 à 2 millions de dollars.

Pas mal pour un jeune homme de 19 ans. Le conseil de Fraser Doherty aux autres jeunes entrepreneurs : «Adoptez une attitude d'aventurier et savourez le voyage.»

Coup double

Cameron Johnson a vraiment pris cette perspective à cœur: il n'a cessé d'enchaîner les succès. En 1994, alors qu'il était âgé d'à peine 9 ans, Cameron Johnson a créé sa première entreprise chez lui en Virginie, en faisant des invitations pour une fête organisée par ses parents. À l'âge de 11 ans, Cameron avait déjà économisé plusieurs milliers de dollars en vendant des cartes de vœux. Il a appelé son entreprise Cheers and Tears.

Mais ce petit gars ne s'est pas arrêté là. À l'âge de 12 ans, Cameron a proposé la somme de 100 $ à sa petite sœur en échange de sa collection de 30 Ty Beanie Babies qui étaient très en vogue à l'époque. Le jeune entrepreneur a rapidement multiplié cette somme par 10 en vendant les poupées sur eBay. Pressentant un fort potentiel, il a contacté Ty et a commencé à acheter les poupées en gros dans le but de les revendre sur eBay et sur son site web Cheers and Tears.

En moins d'un an, Cameron a gagné 50000 $ ce qui lui a permis de se lancer dans son nouveau projet, My EZ Mail, un service qui envoyait des e-mails à un compte particulier sans révéler les informations personnelles du destinataire. Il a embauché un programmeur pour concrétiser son idée et, en l'espace de deux ans, My EZ Mail générait près de 3000 $ par mois en recettes publicitaires.

Être intrépide

Mais Cameron Johnson ne comptait pas en rester là. En 1997, il s'est associé à deux autres entrepreneurs adolescents, Aaron Greenspan et Tom Kho, afin de créer une société de publicité en ligne appelée Surfingprizes.com, qui fournissait des publicités déroulantes dans la partie supérieure des navigateurs Internet des utilisateurs. Ceux qui téléchargeaient le logiciel recevaient 20 cents par heure (une minuscule fraction de la valeur destinée à l'annonceur) pour la gêne occasionnée par l'apparition de publicités sur leur écran d'ordinateur.

Les jeunes garçons ont utilisé une stratégie pyramidale classique pour étendre leurs services. Les utilisateurs qui parvenaient à inciter un nouveau client à utiliser Surfingprizes.com récoltaient 10% des recettes horaires de cette nouvelle personne.

Mais Cameron et ses partenaires ne se contentaient pas de vendre un logiciel, ils tenaient à avoir une part de ces juteuses recettes publicitaires également. Leur solution : s'associer avec des sociétés telles que DoubleClick, L90 et Advertising.com qui pourraient vendre les publicités pour eux. Au titre des contrats, les parties prenantes intermédiaires récupéraient 30% de toute recette publicitaire vendue, tandis que les trois jeunes garçons se répartissaient les 70% restants, dont ils utilisaient une partie pour payer ces frais de référencement.

«J'avais 15 ans et je recevais des chèques d'une valeur comprise entre 300000 $ et 400000 $ par mois», déclare Cameron Johnson. À l'âge de 19 ans, il a vendu le nom de la société et le logiciel (mais pas la base de données clients) à un acheteur non divulgué. Cameron Johnson ajoute, «Avant d'obtenir mon baccalauréat, mes actifs totalisaient déjà plus d'un million de dollars.»

Aujourd'hui, à tout juste 23 ans et avec d'autres projets en tête, Cameron Johnson consacre son temps à faire des discours et à assurer la promotion d'un nouveau livre. «Allez-y, foncez!» conseille-t-il. «N'ayez pas peur des refus. N'ayez pas peur de demander.»

S'en tenir à son idée

À l'âge de 15 ans, Catherine Cook et son frère Dave, 17 ans, en feuilletant le journal de l'année de leur lycée, ont eu l'idée de développer une version interactive gratuite en ligne. En 2005, ils ont convaincu leur grand frère Geoff, lui-même entrepreneur web en plein essor, d'investir la somme de 250000 $ et de son temps pour les aider à lancer MyYearbook.com, un site de networking social basé à Skillman (New Jersey).

Peu de temps après, les Cook ont fusionné avec Zenhex.com, un site reposant sur des publicités où les utilisateurs postent toute une gamme de quizz faits maison : ils ont ainsi plus que doublé le nombre de consultations de leur site. Mais lorsqu'ils ont essayé de se développer encore davantage, ils ont rencontré quelques obstacles. Les investisseurs potentiels voulaient délocaliser le siège social de la société à New York (les Cook voulaient rester où ils étaient). Ils voulaient également que les publicités apparaissent sur les pages de profil personnel des utilisateurs (mais pas les Cook).

Des sommes à sept chiffres

Heureusement que les Cook s'en sont tenus à leur idée. En 2006, MyYearbook a permis de récolter 4,1 millions de $ pour des sociétés telles que U.S. Venture Partners et First Round Capital. Depuis, le site a attiré des annonceurs tels que Neutrogena, Disney et ABC. Il compte désormais 3 millions de membres à travers le monde et enregistre des ventes annuelles à «sept chiffres» affirme Catherine. Comment être compétitif dans un secteur dominé par MySpace et Facebook ? Trouver une niche de marché. «[Notre site] est spécifiquement destiné aux lycéens et nous écoutons attentivement les suggestions de nos membres,» explique Catherine.

Alors que les Cook se refusent à évoquer la valeur de leur participation dans l'entreprise, un investisseur de MyYearbook (qui a accepté de parler à la seule condition de demeurer anonyme) déclare que la part des Cook vaut «largement plus de 1 million de dollars.» Des sommes à sept chiffres représentent énormément d'argent pour n'importe qui, sans parler d'un adolescent. Pourtant, malgré leur grisante réussite, tous ces jeunes battants semblent garder leur âme d'enfant. «Je ne conduis pas des voitures de luxe» affirme Fraser Doherty. «Tout ce qui m'intéresse, c'est l'aventure.»"

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